Souveraineté de Dieu

Souveraineté de Dieu

La souveraineté en mots simples c'est le pouvoir de prendre les décisions qu'on veut, quand on le veut et les appliquer à la manière dont on le souhaite en fonction de ce qu'on croit juste et sans forcément attendre l'avis ou l'autorisation de qui que ce soit.

Tant qu'il s’agit d'un pays souverain, d'un pape souverain, d'un royaume souverain ça ne fait grincer personne, c'est au contraire une souveraineté que les gens revendiquent quand on essaie de se mêler de leurs affaires.

Cependant, quand il s’agit de Dieu, c'est une autre affaire qui ne fait pas plaisir à tout le monde et aux chrétiens en particuliers. En effet le sentiment est désagréable de constater que l'on a aucune emprise sur les événements de notre vie et que Dieu souverain dans le ciel est celui qui tire les ficelles à sa guise.              

"Arrive t-il un malheur dans une ville sans que l'eternel n’en soit l'auteur..."

Le chrétien admet mal que lui en tant qu'adorateur de Dieu reçoive dans sa vie justement de la part de Dieu des choses parfois très inconfortables. Ceci est interprété comme une trahison surtout que Dieu ne répond pas toujours aux multiples questions qu'on lui pose dans ces situations difficiles. les plus faibles abandonnent tout simplement, voire même deviennent athées et ceux qui restent vivent secrètement avec l'amertume dans l'âme.

Comment comprendre que Dieu disant avoir des projets  de bonheur pour nous agisse de la sorte?

Bonté divine

Dans les églises l'une des vertus les plus chantées de Dieu c'est sa bonté. A force d'entendre ces choses, les chrétiens acceptent naturellement que Dieu est bon (enfin, les païens le savent aussi). le piège, c'est d'associer intellectuellement "le bon" à tout ce qui est agréable, convenable, propre et qui fait plaisir. D'un autre coté, "le mauvais" est tout ce qui est douloureux, désagréable, laid, répugnant et qui fait mal.

Dieu est bon, pas gentil

Celui qui est gentil, n'est pas capable du mal, mais celui qui est bon peut faire du mal pour en tirer le bien. Deux mères accompagnaient leurs filles pour leur premier jour d'école à la maternelle. Une fois devant l'école, au moment de se séparer, les filles s'agrippaient obstinément à leurs mères refusant de descendre et pleurant à grands cris. il y'avait tellement d'émotion que même les maitresses qui devaient récupérer les enfants hésitaient quelques moments. L'une des mères, devant les chaudes larmes de sa fille s'adressa aux maitresses " nous reviendrons demain", elle prit sa fille et s'en alla. L’autre se détacha de sa fille presqu'avec violence et la remit aux dames en disant " demain, elle comprendra" puis s'éloigna d'un pas rapide les larmes aux yeux. Une mère gentille et une bonne mère.